Dimanche 31 octobre 7 31 /10 /Oct 11:15

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Par Patrick
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Mardi 12 octobre 2 12 /10 /Oct 18:56

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Observation 396.- Un dangereux fétichiste des nattes répandait l'inquiétude dans Berlin, il y a quelques années. Son état fit l'objet d'une plainte, mais le tribunal acquitta le coupable par application de l'article 51.

Ce cas montre d'une façon très nette combien ces penchants fétichistes sont dangereux pour la collectivité. Ce coupeur de nattes, X..., qui comparut devant les tribunaux en mars 1906, avait 23 ans. Il était étudiant à l'Ecole polytechnique de Charlottembourg, et membre d'une association d'étudiants, il observait le principe de la chasteté; il n'avait jamais fréquenté un être féminin, mais il avait un besoin irrésistible de couper les nattes des jeunes filles, surtout des blondes. Sur la demande du président, les parents de l'accusé donnèrent l'assurance que, s'il était acquitté, ils le mettraient immédiatement dans une maison de santé. Il fut acquitté et placé dans l'établissement en question. Il en sortit quelques temps après, et coupa de nouveau des nattes. On l'interna de nouveau dans une clinique pour maladies nerveuses, et on l'envoya finalement en Argentine, parce que, parait-il, les jeunes filles y sont toutes brunes et qu'il n'avait de penchant que pour les nattes blondes.

Il revint à Berlin, et on vient de trouver chez lui des centaines de nattes.

Pour von Krafft-Ebing, ces " gens " sont très dangereux et devraient être enfermés; ils causent " d'immenses douleurs ". Dans sa Psychopathia il y a d'autres cas, chaque époque a ses fantaisies; à la fin du 18°, nombre de prostituées jouaient les Antoinette et les vénérables aïeux de cette époque courraient au bobinard pour bénéficier d'une " flagellation ( avec deux fillettes ) " ou d'une " torture turque avec deux négresses " !

Par Patrick
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Jeudi 30 septembre 4 30 /09 /Sep 11:27

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Boucher ( peintre érotique de Louis 15 ) Pan tombant sur Syrinx.

 

1763, le jeune démobilisé Donatien va connaître quelques infortunes : il sort d'une guerre calamiteuse, il aime Mlle de Lauris qui l'éjecteet doit participer au renflouage financier de son père en convolant, les jésuites, ses pères sont chassés, il y a l'affaire Calas et l'Encyclopédie est à son 5° tome.

Louis 15 a 53 ans, il est " blasé ", depuis dix ans il vit platoniquement avec Mme de Pompadour, il lui a offert, entre autre, le palais de l'Elysée. Cette dernière, pleine de ressources, veut évincer l'inévitable rivale : elle installe ( ou favorise ) une petite maison à Versailles, une pépinière à lolitas, catégorie qui semble réveiller les ardeurs de son royal ami. Elle a essayé, en vain, la soupe de truffes au céleri nappée d'un bon chocolat " échauffant les esprits et les passions. "

D'après Lacretelle ce " gouffre de l'innocence et de l'ingénuité " aurait coûté des millions et concerné un " nombre immense " de nymphes...

Pour d'autres, une trentaine de sujets serait passé par le Parc-aux-Cerfs de 1755 à 1771.

Le modus operanti était le suivant : le fidèle Lebel repérait et négociait. L'or à la main et la menace si nécessaire ( Sartine, le lieutenant de Police n'était pas loin ) agissaient; le sujet était installé, pomponné, conditionné.

Le roi, qui se présentait sous une identité d'emprunt, jouait les instituteurs, tenant " un langage de dévotion", le bon papa gâteau quoi.

Ainsi la petite Murphy ( de 1753 à 1755) voit sa fille élevée par la Pompadour. Elle ne reverra plus sa mère qui sera mariée à quelques nobliaux, ainsi Mlle Romans en 1760...etc.

Il y a parfois des ratées : le roi, dans les jardins des Tuileries tombe en arrêt ( sa première fonction est la chasse ) devant une fillette de neuf ans menée par sa bonne. Il flasche. Lebel arrose la bonne et menace le père, un certain Tiercelin. La petite est mise en pension à Versailles et prête sur ses douze ans et demi.

Le roi l'aime un peu trop au goût de la Pompadour : elle fait embastiller le père et la fille, de la Bastille la petite se retrouve au couvent ! Elle aussi ne reverra plus son enfant.

Mais la justice céleste veillait : la fille du concierge de Trianon, 15 ans, refile à " la France " une petite vérole carabinée qui lui est fatale, en 1774.

Le marquis de Sade : Il faut faire sa cour pour réussir, mais je n'aime pas le faire.

Le 1° mai 1763, il y a une présentation officielle des familles Montreuil et Sade à la cour, il est absent !

Son père, vieux courtisan déchu ( quoiqu'il dise ) obtient pour son fils le privilège de monter dans  les carrosses royaux pour la chasse : il n'y va pas. C'est l'année de l'affaire Testard.

Par Patrick
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Mercredi 22 septembre 3 22 /09 /Sep 08:47

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Par Patrick
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Lundi 20 septembre 1 20 /09 /Sep 17:31

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Deux siècles avant la naissance du marquis de Sade, se déroulèrent sous les fenêtres de son château, des scènes cruelles qui ne purent qu'avoir une influence et sur son oeuvre et sur son aversion pour le dogme.

Autour de La Coste, s'était implanté une population de Vaudois, protestantsde Suisse et du Piemont italien, venus repeupler un pays déshabité par les épidémies, l'insécurité et l'isolement géographique.

Ces " âmes simples et compatissantes ", y vivaient donc " obscurs et paisibles " en bons chrétiens, mais, réformés, donc taxés d'hérésie.

Le baron d'Oppède, village proche de La Coste, Jean Meynier, va monter une infernale croisade contre cette population. Président du Parlement d'Aix, ayant des sbires à la cour de François 1°, son suzerain absent, il réactive un édit vieux de quatre ans visant à l'exécution de ces hérétiques, s'assure de l'appui de la papauté, de moines inquisiteurs et lève, en douce une petite armée de 6000 hommes.

Une de ses voisines, la dame de Cental, possédait de vastes terres cultivées par des Vaudois. Elle avait repoussé ses avances. Le pays de Lubéron était rude, soumis à des brigands et même à des petits seigneurs comme celui d'Agoult, un de Sazo, " grand pillard qui faisait proie " de ses sujets, Vaudois ou non " comme la buse des poussins "

Meynier lève ses troupes, prétendant que c'est " pour la mer " : des gendarmes arquebusiers, des mercenaires du Piémont, des Corses, dressés à traquer l'hérétique, des troupes royales...plus des ruffians locaux, des moines inquisiteurs comme le Jacobin J. de Roma, spécialiste des bottes remplies de suif bouillant qu'essayait sur ses victimes.

Un matin d'avril l'ost se met en marche avec armes et bagages, guidons et tambours et un seul cri : Tuë, tuë !

Les Vaudois sont totalement surpris et incontinent massacrés quelque soit l'âge ou le sexe.

Désarmés, peu préparés à la guerre, ils essaient de fuir, de se réfugier en quelques places sures : à Mérindol il y aura 3000 tués.

La Coste

Balthasard de Simiane, 1485-1559, seigneur du lieu, se sent visé : il a nombre de réformés dans ses gens. Laissant femme et enfants au château, il file à Cavaillon essayer de trouver un accord avec Meynier. Les deux ne sont-ils pas bons chrétiens ?

Bref, le village serait ménagé si quatre brèches étaient pratiquées dans le mur d'enceinte, les armes serrées au château...ce que Balthasard notifie par lettre aux siens, et qu'ils offrent des rafraîchissements aux envahisseurs.

Le 20 avril 1545, deux capitaines se présentent à la porte du château, et François, l'aîné du seigneur, les y reçoit ( ils ne veulent pas entrer ) et leur fait servir vins et viandes. A ce moment, les Costains qui voient arriver le gros des troupes, ferment les portes de l'enceinte.

Les capitaines tuent deux serviteurs et ordonnent à la troupe de dévaster le parc : " Ils rompent les colonnes de pierre...les treilles, brûlent les fûts et les accoudoyers de bois qui étaient le long des allées, boivent tout le vin qui était en la cave de la maison du jardin..."  Puis " ils livrèrent l'assaut pour forcer la ville qui se défendit pour le coup..."  Le lendemain, les portes sont ouvertes : la sodatesque tue tout ce qu'elle trouve, indistinctement, le feu vient lécher les portes, fermées, du château, château qui aurait pu servir de réfuge à la population, voire de place forte. Mais où était Balthasard ? S'il recueillait des hérétiques il risquait gros.

" Les femmes et les filles qui peuvent se dérober à la première fureur des soldats, s'étaient retirées dans un jardin près du château : elles furent toutes violées et ensuite si cruellement traitées, que la douleur, la faim, et plusieurs tourments qu'elles subirent, leur causèrent la mort. "

Les rescapées furent recueillies dans le château quand l'affaire fut réglée par l'intervention du deuxième président du Parlement d'Aix.

Des scènes identiques ont lieu tout autour de La Coste : à Murs au nord, à Cabrière d'Avignon, à Lourmarin, à Cabrières d'Aigues... Tout est dévasté, les arbres coupés, les ponts effondrés, les églises pillées.

L'armée se fractionne pour traquer les fuyards errant dans les collines, les grottes, réduits à brouter l'herbe avant que de périr, car, évidement interdiction est faite aux bons chrétiens de leur porter assistance.

Les soudards sont suivis par d'autres pillards : " non seulement y venaient les voisins, mais aussi des gens de loin; les gentils-hommes du pays aussi..." 

Les " voisins " piquent tout ce qui peut leur servir, et jusqu'aux clôtures, au bétail. Ceux de Bonnieux, le village en face de La Coste, rançonnent des Costains à 5 écus la tête, et 20 pour un bâtard de Balthasard, Etienne.

Dans cet ordre d'idée, un millier d'hommes seront envoyés aux galères, soit après un " jugement " maison du père Meynier, soit directement vendus par des hommes de troupe. Ils étaient bons pour le château d'If.

Des enfants sont également capturés, revendus, sur Avignon, Salon...

Les églises ne sont pas épargnées, on vole des cloches, on y viole, on brûle des crucifix de bois " per far boller l'olla " : pour faire bouillir la marmite.

On torture aussi pour découvrir des caches : un nommé Mirot est " attaché par les génitoire " et conduit au lieu de ses économies.

" Ils coupaient les bourses des femmes, les faisaient lever et dépouiller en chemise, rompaient et effondraient  les coffres et caisses..." 

De Sazo, " grand attifeur de feu contre ces pauvres paysans " était particulièrement " friand de leurs confiscations ", confiscations disputées par les moines inquisiteurs.

A Lourmarin

" Montèrent lesdites femmes et filles sur les charrettes qui allaient à Lauris charger des blés... En cheminant firent chacun leur plaisir desdites femmes et filles, présents les charretiers. Eux arrivez à Lauris dépouillèrent lesdites filles et femmes toutes nues et les firent aller par la ville et autour du château, les battant et frappant inhumainement; et aux vieilles mettaient des cornets de papier, pleins de poudre à canon es parties honteuses, devant et derrière, puis y mettaient le feu...

Ils violèrent les jeunes parmi les blés et les battaient tenant leurs petits enfants, même en fut violée une tenant toujours son enfant entre ses bras. "

François 1°, sur sa fin demandera justice pour ces forfaits : des Vaudois et des seigneurs ruinés s'étant manifestés. Meynier est emprisonné à Vincennes ( peut être dans la future cellule du marquis de Sade ? ) en 1547; rassurez-vous il en sortira blanchi, avec en prime une décoration du pape ! Il défunctera d'un mal de ventre " merveilleusement douloureux " selon le chroniqueur. Une seule tête tombe, celle d'un procureur, qui sera exposée sur la place des Prêcheurs d'Aix en Provence, place qui verra le marquis brûlé en effigie.

Autant dire que le marquis rien qu'avec " les pierres qui clament " de son château avait du grain à moudre et pour ses romans et pour son aversion pour " les vérités spéculatives " des uns et des autres. Il écrit :

" Il est fâcheux qu'aucun historien ne vienne à l'appui de votre prétendu massacre des innocents; il serait fort à désirer pour l'humanité que ceux de la Saint Barthélémy, de Mérindol, de Cabrière, etc, etc fussent aussi douteux que celui-là. "

 

 

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Par Patrick
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