Samedi 4 septembre 6 04 /09 /Sep 11:18

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On a vu la duchesse du Berry ( Joufflotte ) qui s'installe au Luxembourg ( six cents domestiques ), à la mort de Louis 14. Comme le Régent elle adore les plaisirs de la table et ceux de Vénus; pas de chance celui avec qui elle vit la persécute, son père n'en peut mais, elle se console avec un homme de cheval.

Voyez, voyez, c'est la Berry

Aimée mille fois de Riri

Par Rochefoucault, par Salvaire

Par son page et^par ses laquais

Même à défaut par son père.

Un jour elle s'attache à un comte auvergnat ( le persécuteur ) ce qui fait dire à sa belle-maman de Palatine :

" Je ne puis comprendre qu'on puisse aimer ce drôle-là, il n'a ni figure ni taille; il a l'air d'un fantôme des eaux, car il est vert et jaune de visage; il a la bouche, le nez et les yeux comme les chinois...en somme c'est un drôle fort laid; mais on dit qu'il est monté comme un âne, cela charme toutes les dames débauchées; aussi la Polignac l'a-t-elle enfermé deux jours avec elle. "

Cette même Polignac qui avait séquestré, avec deux amies, le fils de l'ambassadeur du grand Turc qui les avait baisé 87 fois en 4 jours.

La deuxième fille du Régent, Mlle de Chartres, sévit dans les couvents :

" On racontait qu'elle avait fait fustiger plusieurs religieuses jusqu'à les laisser pour mortes; elle en avait fait enfermer d'autres toute la nuit. Pendant ce temps-là Mr le Régent entrait dans son appartement, et elle passait la nuit à rire, àse divertir, à manger et à faire cent sortes de folies devant les jeunes religieuses qu'elle s'était choisie. On dit qu'elle se déshabillait, toute nue, et les faisait venir pour l'admirer, car elle était la plus belle personne de son temps. Elle prenait des bains de lait et, le lendemain, elle le faisait distribuer au réfectoire et ordonnait qu'on le boive. " Princesse de Ligne.

Elle passe de l'Abbaye-aux-Bois à celle de Chelles, où elle sévira quatre décennies : la sarabande continue de plus belle : on tire au pistolet, la nuit dans les corridors, on joue du Racine, on fricotte avec Mme de Fretteville, on s'occupe quoi !

Elle essaie même de convertir son cher papa, pour mieux le taper :

- Votre fils épouse Jésus Christ !

-  Il y a trop longtemps que je suis brouillé avec mon gendre pour rien accorder à sa femme !

La troisième fille, Mlle de Valois, vivra une passion avec Richelieu ( qui était aussi engagé avec Mlle de Charolais, amie et maîtresse du père du marquis de Sade ). C'est déguisé en marchand, en galérien, en colporteur quand Mlle de Valois vivait à Modène, qu'il la rencontre. Cela lui fera faire un petit tour à la Bastille, et c'est elle qui se déguisera en homme pour le rejoindre.

Louis, le seul garçon de la nichée, est...vertueux. Il y a bien ce bal de 1718 où :

" il est tombé dans les mains des filles de l'Opéra. Vous n'aurez pas de peine à imaginer ce qu'elles ont pu lui apprendre; il est présentement comme un animal déchaîné! Quand sa mère s'en plaint à son père, il se tord de rire..." La Palatine

On a dit que la Régence fut le laboratoire des Lumières, en tout cas celui des héros des romans sadiens :

la Parabère, par exemple, une des dernières trouvailles de Dubois pour son patron. On la trouve au lit avec lui et Law, elle bastonne Dubois ( qui devient archevêque, passant de l'état de " maquereau " à celui de " rouget " ), elle organise l'escouade des " mirebalais " jeunes supplétifs d'orgies...

" Ce serait très bien, si elle n'était pas aussi ivrognesse..." note la Palatine.

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Jeudi 2 septembre 4 02 /09 /Sep 18:02

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Jeudi 2 septembre 4 02 /09 /Sep 17:04

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" Un déjeuner somptueux, servi par trois femmes nues, nous attendait dans mes cabinets secrets; le besoin que nous en avions nous y fit faire le plus grand honneur. Le prince voulut, avec la permission de mon amant, passer quelques heures au lit avec moi; et Saint-Fond, au milieu de deux de mes laquais, se fit foutre le reste de la nuit.

Les tentatives du vieux seigneur ne firent pas courir de grands risques à ma pudeur; après des peines infinies, il parvint à s'introduire un moment au trou de mon cul; mais la nature trompant son espoir, l'outil plia; le vilain, qui n'eut même pas la force de décharger, parce qu'il avait, disait-il, deux fois perdu du foutre dans toute la partie, s'endormit le nez dans mon derrière. "   Sade, Histoire de Juliette

 

" O Juliette ! qu'ils sont délicieux les plaisirs de l'imagination, et que l'on parcourt voluptueusement toutes les routes que nous offre sa brillante carrière !

Conviens, cher ange, que l'on n'a pas d'idées de ce que nous inventons, de ce que nous créons, dans ces moments divins où nos âmes de feu n'existent plus que dans l'organe impur de la lubricité : de quelles délices on jouit en se branlant mutuellement pendant l'érection de ces fantômes, comme on les caresse avec transport ! ...comme on les entoure ! ...comme on les augmente de mille épisodes obscènes !

Heureux, cent fois heureux, dit La Mettrie, ceux dont l'imagination vive et lubrique tient les sens dans l'avant-goût du plaisir !

En vérité, Juliette, je ne sais si la réalité vaut les chimères, et si les jouissances de ce que l'on a point ne valent pas cent fois celles que l'on possède : voilà vos fesses, Juliette, elles sont sous mes yeux, je les trouve belles, mais mon imagination, toujours plus brillante que la nature, et plus adroite, j'ose le dire, en crée de plus belles encore.

...

Ce que vous m'offrez n'est que beau, ce que j'invente est sublime; je ne vais faire avec vous que ce que tout le monde peut faire, et il me semble que je ferais avec ce cul, ouvrage de mon imagination, des choses que les Dieux mêmes n'inventeraient pas. " id 

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Mercredi 1 septembre 3 01 /09 /Sep 10:55

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" J'avais placé [ c'est Juliette qui parle ] pour contraster avec ce groupe, celui de la famille malheureuse, également nu et drapé d'un crêpe noir; le père et la mère se tenaient dans les bras l'un de l'autre; à leurs pieds était la charmante Julie; des chaînes pesaient sur leurs chairs découvertes et les froissaient; la fraise du téton gauche de Julie passait à travers un chaînon et se trouvait déchiré par lui; un autre morceau de ces douloureux fers se voyait entre les cuisses de Mme de Cloris et molestait les lèvres du vagin. Delcour, auquel j'avais fait prendre le costume effrayant d'un démon armé du glaive dont il devait frapper les victimes, tenait le bout de cette chaîne, et déchirait, en la tenant à lui de temps en temps, toutes les parties sur lesquelles on la voyait appuyer.

Mes quatres femmes, dans l'attitude de la Vénus aux belles fesses, le derrière tourné vers Saint-Fond, drapées dans une simple gaze brune et blanche qui laissait leurs culs très à découvert, offraient à mon amant :

La première, une femme de vingt-deux ans, belle comme Minerve, et dont les formes étaient admirables; on la nommait Délie;

Montalme était le nom de la seconde; vingt ans, la fraîcheur de Flore et les plus belles chairs qu'il fût possible de voir;

Pamire avait dix-neuf ans; blonde, une figure romantique, de ces femmes qu'on voudrait toujours faire pleurer;

Blaisine avait dix-sept ans, l'air mutin, les dents superbes, les yeux les plus fripons qu'eût jamais embrassés l'amour.

Au coin gauche de ce demi-cercle, se trouvaient placés deux grands gaillards de cinq pieds dix pouces, munis de membres énormes, debout dans les bras l'un de l'autre, tous deux se branlaient en se baisant voluptueusement sur la bouche; ils étaient nus. "

...

Et pendant qu'une de mes femmes tient les fesses de la petite bien écartées et qu'elle humecte le trou, je retire promptement l'engin du cul de Saint-Fond et le braque à l'entrée de celui de la petite; mais Cloris révolté ne poussait pas.

- Allons, allons, tuons-la ! dit Saint-Fond puisqu'il ne veut pas la foutre.

Ce cruel arrêt détermine tout; d'un côté je rapproche du membre les reins de la jeune fille, j'enfonce de l'autre le terrible engin dans l'anus; comme tout est bien préparé, le succès couronne mes efforts, et Cloris est incestueux pour ne pas devenir parricide. "   Sade, Les Prospérités du Vice.

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Mardi 31 août 2 31 /08 /Août 12:48

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" Comment est-il possible, grand Dieu ! Que Louis 14 fit égorger tant de millions de sujets dans les Cévènnes, pendant que Massilon lui disait : " Sire, les rois nous sont donnés par l' Eternel pour être le salut de leur peuple ; soulagez-le, vous en serez le père et vous en serez doublement le maître ; soyez^pacifique, sire, les conquêtes les plus glorieuses sont celles qui nous gagnent les coeurs. "

Et il n'y avait pas de jours, pendant ce temps-là, où on ne rouât douze ou quinze malheureux à Nîmes ou à Montpellier, seulement parce qu'ils ne voulaient pas croire qu'il fallût aller à la messe. ...

Quel exemple n'en ai-je pas sous les yeux ! N'allons-nous pas voir, dans quinze jours d'ici, le bourreau de ma vie [ Mme de Montreuil, sa belle-mère ] s'approcher des autels pour y recevoir son Dieu, avec le même calme, avec la même tranquillité que si son âme enivrée de vengeance ne se déshonorait pas chaque jour pour y sacrifier et sa fille, et son gendre, et ses malheureux petits-enfants ! " Sade, lettre à sa femme.

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