Non catégorisé

Mardi 14 septembre 2 14 /09 /Sep 10:58

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" Le divin sauveur apparut à Ste Lutgarde et, lui découvrant la plaie de son côté lui dit : " Ne t'arrête plus aux caresses des enfants des hommes : contemple ici ce que tu dois aimer. Mon coeur te promet les vrais et solides plaisirs. " Diamants du Sacré Coeur. 1900

L'histoire des couvents fourmille de ces vrais et solides plaisirs qui vont de l'esthétisme raffiné soft aux orgies plus ou moins hystériques ou ( et ) sataniques, les plus gratinées.

Le " feu intérieur " de Ste Thérèse d'Avila, et son " ange au long dard " amène aux débordements meurtriers des fiestas des Ursulines de Loudun : Robbyns, un témoin direct :

" Soeur Clara tomba au sol et dans un état de transe absolue continua a se masturber en criant : " Baisez-moi, baisez-moi...! jusqu'au moment où, ayant pris un crucifix, elle l'utilisa d'une façon que ma pudeur m'empêche de raconter. "

En première analyse la claustration plus ou moins subie, assortie de d'injonctions contradictoires : pas de sexualité en action ou en pensées mais, pour certaines, en " mariage mystiques " amène ces types de manifestations.

L'imaginaire est ou la soupape de sécurité, ou le lanceur vers des sommets érotiques, chez certains sujets prédisposés et encouragés par des directeurs ( ou directrices ) qui se la pêtent ou qui ont besoin de renflouer les caisses.

Quand on fait trop bouillir le pot, vous savez bien qu'il faut qu'il verse. Sade, un spécialiste de l'enfermement et de l'imagination réunis.

Gustave Téry, 1871-1928, normalien, agrégé de philo et journaliste traite de la question dans " Les Cordicoles " :

" Il ne convient pas seulement de dénier à l'individu la liberté de se faire esclave; il faut encore et surtout lui contester le droit d'attenter à la liberté d'autrui, et, sous prétexte d'éducation, d'asservir les âmes puériles.

L'âme et la chair : car la servitude spirituelle s'achève par la contrainte physique. L'Eglise, pour mieux retenir ses proies, condamne l'enfant impubère à ce vice contre nature qu'est la chasteté."

Le petit devenu grand est bon pour les " hallucinations sentimentales ": " Tu veux aimer, pauvre fille ? Tiens, accole Jésus, et voici son coeur pour te satisfaire. "

" Au feu ! Au feu ! mes soeurs..."

La continence...est aussi pernicieuse aux hommes qu'aux femmes...elle laisse corrompre dans les reins une semence destinée à être lancée au dehors... Sade

Le mariage mystique imaginaire correspond à un monde où il n'y aurait que des bourreaux et des victimes des personnages sadiens, puisque dans les deux cas, dame Nature retrouve une partie de son empire.

Par Patrick
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Dimanche 12 septembre 7 12 /09 /Sep 01:29

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Dans la Nouvelle Justine, Coeur-de-Fer disserte sur Sodome et Gomorrhe :

Tu me parles maintenant d'un Dieu qui punit autrefois ces voluptueuses erreurs sur de misérables bourgades d'Arabie que jamais aucun géographes ne connut. Ici, d'abord, il faudrait commencer par adopter l'existence d'un Dieu, et c'est ce dont je suis bien loin, ma chère ; admettre ensuite que ce Dieu que vous supposeriez le maître et le créateur de l'univers, ait pu s'abaisser au point d'aller vérifier si c'est dans le con ou dans le cul que les hommes introduisent leurs vits : quelle petitesse ! quelle extravagance !   Sade

Le révèrant Bénédicti, en 1599, n'est pas de cet avis :

" Si quelqu'un commettant ce péché [ onanisme ] pense avoir à faire, ou désire une femme mariée, outre le péché mortel de mollesse, c'est l'adultère; s'il désire une vierge, c'est stupre; s'il désire une parente, c'est inceste; s'il désire une religieuse, c'est sacrilège."

On se croirait dans une pâtisserie !

" S'il a corrompu par l'acte de luxure quelques religieuses professe, p.m...par un seul acte il est fornicateur, et adultère ayant eu affaire à l'épouse du Sauveur et inceste comme corrupteur de l'épouse de notre Souverain père; et de plus sacrilège pour avoir connu celle qui était dédiée au service de Dieu."

Carton plein !

" S'il a exercé le maudit et odieux acte de Sodomie, avec une créature raisonnable, c'est un p.m plus détestable et grave que ne serait de connaître sa propre mère. De la vient que la justice fait exécuter sans rémission celui qui en est convaincu, avec des supplices bien étranges. "

Il est même donné quelques conseils aux bergers et bergères :

" Item les aviser de détourner les yeux de la copulation des animaux. "

En Sicile, les confessions devaient être pratiquées de jour et dans des lieux découverts. 

Par Patrick
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Mardi 7 septembre 2 07 /09 /Sep 20:35

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Brantôme, 1535-1614, étudie à travers une foultitude de "cas", les rapports hommes/femme du siècle.

Son style mérite qu'il passe à la postérité, il a un vocabulaire d'enfer et de l'humour.

S'il titille l'imaginaire de ses lecteurs ( des "grands " qui " aiment les variétéz " ), il ne va pas trop loin, en matière de religion en particulier; la Saint Barthélémy n'est pas loin.

" O trop dure loi de l'honneur, pourquoi nous interdit-tu ce à quoi nous excite la nature ?

Elle nous accorde aussi abondament que libéralement, ainsi qu'à tous les animaux, l'usage de l'amour.

Mais l'homme trompeur et perfide, méconnaissant que trop bien la vigeur de nos reins, a établi cette loi pleine d'erreurs pour cacher ainsi la faiblesse des siens. "

L'homme trompeur et perfide ( le noir ) sera mieux démasqué par les Lumières, et Sade en particulier.

Ainsi défilent :

" J'ai connu une courtisane à Rome, vieille et rusée s'il en fût onques, qui s'appelait Isabelle de la Lune, Espagnole, laquelle prit en telle amitié une courtisane qui s'appelait Pandore, l'une des belles pour lors de tout Rome, laquelle vint a être mariée avec un sommelier de M. le cardinal d'Armaignac, sans pourtant se distraire de son premier métier; mais cette Isabelle l'entretenait, et couchait ordinairement avec elle; et, comme débordée et désordonnée en paroles qu'elle était, je lui ai souvent oui dire qu'elle la rendait plus putain, et lui faisait des cornes à son mari plus que tous les rufiants que jamais elle avait eus. "

" J'ai oui conter qu'en quelque endroit  du monde ( je ne le veux pas nommer ) il y eu un mari, et de grande qualité, qui était vilainement épris d'un jeune homme qui aimait fort sa femme, et elle aussi lui : soit que le mari eût gagné sa femme, ou que ce fût une surprise à l'improviste, les prenant tous deux couchés et accouplés ensemble, menaçant le jeune homme s'il ne lui complaisait, l'investit tout couché, et joint et collé sur sa femme, et en jouit, dont sortit le problème, comme trois amants furent jouissant et contents tout à un même coup ensembles. "

Les effets du printemps :

"... elle sentait la pointe de l'herbe et hennissait après comme les juments et chevaux; qu'il fallait qu'elle en tâtat autrement elle s'amaigrirait; ce qu'elle faisait, je vous assure, et devenait lors plus lubrique...une chaleur amène l'autre...nul rafraîchissement ne la lui peut ôter si bien qu'un bain chaud et trouble de sperme vénérique. "

" Les vieilles dames qui aiment roussiner..." :

Malgré les ans elles éprouvent " la piqure de la chair ". " Il n'y a si vieille monture, si elle a désir d'aller et veuille être piquée, qui ne trouve quelques chevaucheurs malautrus..." Elles vont jusqu'à se mettre un mouchoir sur le visage pour que " le haut ne refroidit et empéchat la batterie du bas..."

Par Patrick
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Lundi 6 septembre 1 06 /09 /Sep 05:39

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Un personnage à peu près du même goût, continua la Duclos, me mena aux Tuileries quelques mois après. Il voulait que je fusse raccrocher des hommes et que je vinsse les lui branler positivement sous le nez, au milieu d'un tas de chaises parmi lesquelles il s'était caché; et après lui en avoir branlé ainsi sept ou huit, il se plaça sur un banc, dans une des allées les plus passagères, troussa mes jupes par derrière, fit voir mon cul aux passants, mit son vit à l'air et m'ordonna de le branler devant tous les passants, ce qui, quoiqu'il fût nuit, fit un tel scandale que, lorsqu'il débondait cyniquement son foutre, il y avait plus de dix personnes autour de nous, et que nous fûmes obligés de nous sauver pour n'être pas honnis.

...

La Duclos reprit incontinent le fil de son histoire : j'expédiais moi-même, dit-elle, quelques jours après, un vieux moine dont la manie, plus fatiguante pour la main n'était cependant pas aussi répugnante au coeur que la précédante.

Il me livra un gros vilain fessier dont les peaux étaient comme du parchemin : il fallait lui pétrir le cul, le lui manier, le lui serrer de toutes mes forces, mais quand je fus au trou rien ne paraissait assez violent pour lui; il fallait saisir les peaux de cette partie, les frotter, les pincer, les agiter fortement entre mes doigts, et ce n'était qu'à la vigueur de l'opération qu'il répandait son foutre...

Quand sa peau fut devenue écarlate, son vit se dressa, et je puis certifier que c'était un des plus beaus engins que j'eusse encore manié; il me le remis entre les mains...

- Ou je me trompe dit l'évêque, ou nous voici à l'article des fustigations passives.

- Oui, Monseigneur, dit la Duclos...

- Tu le vois mon ami, dit le duc, chacun a sa manie; nous ne devons jamais ni blâmer, ni nous étonner de celles de personne. Allons, Duclos ? Encore une et termine...

Par cebravemarquisdesadexxx.erog.fr
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Samedi 4 septembre 6 04 /09 /Sep 20:24

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Juliette reçoit maintenant le bourreau de Nantes ( allusion à l'illustre Carrier ). Il doit conduire une triple exécution, et Saint-Fond doit ramener les trois têtes à le reine. Delcour, puisque c'est son nom a un terrible instrument qui fait craquer notre héroïne :

Delcour, dis-je, dès qu'un peu revenue à moi je pus raisonner mon extravagance, vous êtes sans doute surpris de la manière leste avec laquelle je vous ai reçu. une conduite si légère, des avances si promptes vont me faire prendre par vous pour une grande putain; à quelque point, pourtant que je méprise ce que les sots appellent réputation, je ne veux pas vous laisser ignorer que c'est bien moins à ma coquetterie, bien moins à mon physique que vous devez cette bonne fortune qu'à ma tête : j'ai le malheur d'en avoir une fort singulière. Vous êtes un meurtrier... un bourreau...fort joli d'ailleurs, bandant à merveille...Et bien ! je vous le dis...Oui, votre profession, voilà ce qui m'a jeté dans vos bras; méprisez-moi, détestez-moi, je m'en moque : vous m'avez foutu, c'est tout ce que je voulais.

Aussi lorsque avec Clairwil, elles visitent un couvent de moines, c'est 185 et 192 fois qu'elles se font foutre.

Tout déchargea, elles débauchent jusqu'au sacristain, au portier, aux balayeurs...

L'affaire est cosmique. Eros est seul et nu, l'univers n'est plus qu'une passion, qu'elles mesurent, et butinent, inlassables abeilles, à l'aune de la pinte de foutre.

Sade en fait un étalonnage du vivant :

Je veux manier vos vits en parlant. Je veux que l'énergie qu'ils retrouvent sous mes doigts se communique à mes discours, et vous verrez mon éloquence s'accroître, non comme celle de Cicéron, en raison des mouvements du peuple entourant la tribune aux harangues, mais comme celle de Sapho, en proportion du foutre qu'elle obtenait de Démophile.  

Par cebravemarquisdesadexxx.erog.fr
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